Au delà de la simple valorisation des contenus et de leur
mise en scène, ce projet est présenté comme un renouveau
scénographique pour la Cité des sciences, qui inaugure une
série d’expositions autour du thème des défis du vivant avec
« l’homme transformé ». Le projet réside sur la mise en place
de systèmes dynamiques, conçus au moyen de géométries
de base évolutives (structure, matrice, trames rhizomiques)
capables d’accueillir des informations superposées et mutées.
Alors qu’on perçoit de l’extérieur un ensemble homogène
et continu, on découvre à l’intérieur un paysage composé de
lieux multiples, de boucles et de spirales ; un espace en
transformation, interactif et sensible aux stimuli des visiteurs.
L’exposition située au niveau 2, a une emprise au sol de 850 m².
L’espace est composé de trois membranes en parois verticales,
agencées de manière concentrique. La « membrane miroir »
délimite la périphérie de l’espace et la « membrane interactive »
délimite l’espace central. Entre les deux ondule comme un
ruban posé sur la tranche, une membrane souple. De l’extérieur
l’exposition se présente comme un objet fermé par la paroi
miroir, le long duquel le visiteur glisse et peut pénétrer par
deux entrées opposées. Le principe général de la scénographie
est de réduire au minimum les structures autoportantes,
et de privilégier les éléments suspendus en plafond et arrimés
au sol. Ce dernier est en résine coulée et se déforme pour
créer dans sa continuité les mobiliers muséographiques qui
sont en mousse sculptée stratifiée de résine.