Le diamant est un objet peu ordinaire. Un objet de lumière,
une matrice, un objet vivant, charnel. L’espace ici crée doit
susciter l’expression du temps de la réflexion, de l’apaisement,
où l’atmosphère doit permettre une médiation de la mémoire.
Le projet se construit dans une sculpture monumentale unique,
une structure légère de matière froissée, un escalier intérieur
en suspension, une peau légère et translucide, des écailles
ou pétales de résine moulées. Le visiteur passe d’un espace
noir à un espace clair, cristallin ; il est dans un mouvement
descendant, un enroulement. Entre architecture et contenu,
simplement sensation. Il ne s’agit ni d’intérieur ni d’extérieur
mais de questions : qu’est-ce qui est à l’intérieur de nous ?
qu’est-ce qui est à l’extérieur ? La question du grand autre.
Cet espace propose un lieu nouveau, un lieu de la différence,
une ouverture sur le questionnement. Il n’est pas fermé
sur lui-même, c’est un matériau vivant qui doit questionner.